Il arrive que certains réflexes restent actifs dans le corps et ne soient pas inhibés. Quelle qu'en soit la raison, cette rémanence va créer un « parasitage » dans le corps et empêcher la bonne mise en place de compétences au niveau corporel, émotionnel, relationnel ou encore cognitif.
Les réflexes rémanents risquent de se manifester particulièrement quand nous sommes en état de stress, de fatigue ou en situation d'apprentissage. Un réflexe non-intégré va donc surcharger notre organisme (système nerveux) et réduire, de ce fait, sa disponibilité ; l'apprentissage s'en trouve compromis.
Des mécanismes de compensation se mettent en place pour que les actes de la vie courante soient réalisables mais au prix d'efforts importants pour une efficacité moindre. Cela engendre fatigue, difficulté de concentration, lenteur, troubles de la motricité, de l'écriture ou de la lecture, fragilité émotionnelle, manque de confiance.
Les réflexes non intégrés sont le signe d'une immaturité du système nerveux. Ils sont souvent la cause de bien des étiquettes apposées sur des enfants qui n'ont pourtant aucune maîtrise sur leurs comportements. C'est ainsi que l'on parlera d'enfant agités, distraits, maladroits, rêveurs, anxieux, explosifs, ou encore bagarreurs.